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Mission

Groupe de partage pour hommes de la Montérégie (GPHM)

Mission – Orientations – Techniques d’intervention

 

  1. GPHM-Mission

Il est possible de faire de notre milieu de vie un lieu où il fait bon vivre, où il est possible de se développer comme personne et comme groupe. Oui, il est possible de créer un milieu convivial, chaleureux et intéressant parce qu’il donne un sens à notre existence.

C’est possible parce que nos milieux de vie sont construits par nous. Nous les construisons par notre façon de dire et de faire nos relations, et cela, nous l’oublions avec aisance dans le feu de l’action.

Certes, nous vivons à une époque dans laquelle il faut composer avec des espaces de vie quotidienne qui sont multiples et fragmentés. Mais nous pouvons en faire une synthèse dynamique et féconde qui enrichit l’ensemble de nos relations parce que nous participons de plein pied à leurs transformations.

À certaines époques, dans une société, vient le temps de passer en jugement notre façon de fonctionner dans nos relations et, ainsi, nous pouvons ré-enligner nos projets de développement (individuel et collectif) en direction des conditions de vie que nous désirons, pour assurer une qualité de vie du couple et de la famille.

Les situations de conflits peuvent être utilisées comme occasion de renouvellement des conditions d’existence en milieu familial. L’organisation du programme s’appuie sur une conception de groupe en tant que système d’entraide mutuelle, où animateurs, professionnels, secrétaires, vice-président et président se donnent, par leur regroupement, la possibilité de partager leurs expériences, leurs difficultés et leurs malaises, face à des situations conflictuelles en vue de les transformer.

Pierre Eddy Constant Ph. D.

 

  1. GPHM- ORIENTATIONS

Le GPHM aide la personne aux prises avec des difficultés diverses à utiliser sa situation de crise pour en faire une occasion de transformation personnelle, sociale et culturelle.

Le GPHM aide la personne dans son travail de transformation, en direction d’exercer un contrôle sur son vécu, dans la perspective de se produire comme sujet et acteur dans sa vie personnelle et sociale.

Acteur : Cette personne qui déconstruit sa position passive et soumise d’individu pour se déplacer vers une position active d’individu qui produit la vie sociale et ses changements.

Sujet : « Est l’effort de transformation d’une situation vécue en action libre. Le sujet introduit de la liberté dans ce qui apparaît comme des déterminants sociaux et un héritage culturel ».

Un sujet « travaille à étendre et à protéger sa liberté » comme il stylise sa capacité à respecter la liberté des autres avec qui il vit.

 

  1. GPHM- L’ARRIMAGE DE SOI AU MONDE

Le GPHM aide la personne à conjuguer, de façon critique, son travail de transformation personnelle aux transformations qui s’opèrent dans sa société et aux enjeux sociaux et politiques qui se dessinent à notre époque. Le GPHM soutient le développement de l’art de conjugaison de soi au monde. Le GPHM aide la personne à s’approprier, au sein de son système politique, sa fonction sociale de sujet-acteur qui construit vigoureusement la démocratie en le plaçant au cœur de ses relations quotidiennes.

 

  1. GPHM-ORGANISATION-TRAVAIL DE GROUPE

Pendant 40 semaines, le travail est fait sur soi en groupe et est redoublé d’un travail individuel hebdomadaire réalisé à la maison. À chaque semaine, les participants seront amenés à faire le compte rendu au groupe de leur travail d’auto-analyse et de mise en place des conditions de leur transformation personnelle.

Chaque séance dure 2 heures et plus et elle est préparée et planifiée soigneusement afin de rentabiliser au maximum le travail de groupe.

Les animateurs se dotent d’outils d’animation diversifiés (échanges, textes, etc.) afin d’enrichir de façon dynamique et féconde les échanges, les prises de conscience et la production des conditions de transformation.

L’organisation du programme pour les femmes tient compte de la dynamique propre au groupe et des différentes composantes personnelles qui y sont liées à l’expérience de la violence vécue par les participantes.

Le programme peut donc être modifié suivant les caractéristiques du groupe, afin de favoriser l’atteinte des objectifs.

 

  1. PROGRAMME VIOLENCE- FEMME

Je partage avec d’autres femmes mon expérience de violence et je me libère de la honte, de la peur et de l’impuissance.

Je me déculpabilise vis-à-vis de la violence verbale et physique que j’ai vécue.

Je comprends comment fonctionnent les abus de pouvoir dans son expérience de vie de couple et de famille.

Je comprends comment fonctionnent les relations dominant / dominé, maître/ esclave, et comment je participe à leur reproduction et à leur régulation.

J’évalue la distance que je prends vis-à-vis les rôles sociaux fondés sur le sexe.

J’apprends une nouvelle façon de communiquer et cela me permet de se respecter tout en respectant la liberté et l’autonomie des personnes avec qui je vis.

Je me responsabilise face à mes relations conjugales, familiales et sociales.

Je comprends que je vis dans une société démocratique et moderne et je vois comment je peux participer à son développement.

 

  1. NOS OBJECTIFS

L’objectif général du programme est de réintroduire dans nos rapports un fonctionnement qui soit acceptable pour tous et chacun et qui favorise avec plus de puissance, de sens et de créativité le développement personnel et collectif.

Cet objectif, qui passe par une réappropriation du milieu de vie, procède des objectifs intermédiaires suivants. :

  • Reprendre confiance en ses capacités personnelles et sociales (estime de soi) ;
  • Prendre contact avec ses forces, ses limites, ses besoins et ses aspirations ;
  • S’impliquer dans des échanges fructueux avec ses pairs ;
  • Concevoir, mettre en place, évaluer et ajuster les actions visant la résolution des problèmes sociaux qui existent dans son milieu de travail, son milieu familial, et ceci avec le support et avec l’aide de ses

 

  1. LE DÉROULEMENT

Le programme se déroule sur 40 semaines consécutives. Chaque séance est d’une durée de deux heures et demie et elle est préparée et planifiée soigneusement afin de rentabiliser au maximum le travail fait en groupe.

Le travail, qui est fait en groupe, est redoublé d’un travail individuel hebdomadaire réalisé avec les participants.

Chaque semaine, ceux-ci sont amenés à faire le compte rendu au groupe de leur expérience.

Ce nombre nous apparaît suffisant pour amorcer un changement significatif tout en évitant « d’essouffler » les participants. En fait, ce nombre s’inscrit dans les paramètres de l’intervention à court terme.

Ce groupe de travail est composé de 9 à 15 personnes qui s’engagent pour la durée du programme. Le groupe fermé permet une continuité qui facilite le développement de liens de solidarité entre pairs et qui contribuent à maintenir la motivation.

 

  1. LA DÉMARCHE PROPOSÉE

Le GPHM propose une perspective de travail qui fait alterner des activités personnelles axées sur un objectif de positionnement par rapport au sujet étudié et des activités intellectuelles centrées sur l’acquisition de connaissances qui instrumentent un renouvellement heureux de notre milieu de vie.

Les animateurs utilisent des outils diversifiés (activités de classification des valeurs, échange sur des textes, propositions de stratégies d’action, etc.) afin d’enrichir de façon dynamique et féconde les échanges, les prises de conscience et la production des conditions qui permettent des transformations.

 

  1. NOTRE RÔLE EN TANT QU’ANIMATEUR

Les séances de groupe sont co-animées par deux animateurs. C’est une formule qui présente plusieurs avantages :

  • Les tâches sont partagées;
  • L’évaluation de la dynamique de groupe est plus facile ;
  • Les perspectives sont plus diversifiées.

De plus nous pouvons, les co-animateurs, nous entraider ponctuellement pendant le déroulement des séances.

Notre rôle consiste à animer les rencontres, à agir comme personnes ressources et à assumer la continuité de la rencontre.

Notre présence est plus active au début du programme afin de témoigner du caractère structuré du programme et de fournir aux participants des connaissances qui leur permettent de renouveler leurs interprétations et leurs actions sur les problèmes discutés.

Au fil des rencontres, notre rôle devient de plus en plus effacé et secondaire, ceci afin de soutenir les stratégies d’action sur les participants eux-mêmes.

Cette perspective d’intervention amène les participants à poser les conditions de production de leur milieu de vie familial pour en faire un lieu d’existence dans lequel il fait bon vivre.

 

  1. PREMIÈRE ET DEUXIÈME RENCONTRES

La première rencontre est un moment d’information, de prise de contact et d’engagement. C’est une étape importante car c’est au terme de celle-ci que les participants décideront s’ils poursuivront la démarche.

Cette rencontre se déroulera selon un ordre du jour précis. Ce caractère formel contribue à atténuer l’inquiétude des personnes. Ils peuvent ainsi constater que la démarche qui leur est proposée est bien structurée et que nous sommes en mesure de contrôler la situation.

Le contenu de cette rencontre sera agencé de façon à amener les différentes personnes présentes à s’impliquer graduellement sans qu’elles se sentent menacées.

La première partie est essentiellement informative : philosophie du programme, objectifs visés, règles de fonctionnement et d’implication attendue des participants.

Lors de la deuxième partie, pour « briser la glace », les participants sont invités à donner leur avis sur les énoncés généraux formulés à la première partie. Ces énoncés indiquent des problèmes vécus, dans le milieu familial et que les participants désirent traiter dans le programme.

Tout au long du programme, les participants travaillent de façon constante sur les problèmes sociaux qu’ils désignent à la première rencontre et qui, à la deuxième rencontre, sont réaffirmés comme choix. Cette démarche permet d’éviter la dispersion.

Chaque séance se termine par la proposition d’un travail personnel que les participants réalisent pendant la semaine. Le travail proposé a comme objectif de renforcer le processus d’appropriation des problèmes sociaux du milieu et la mise en place des conditions de transformation des situations conflictuelles.

À la deuxième rencontre, les informations concernant les objectifs, les moyens et les règles de travail de groupe sont remises par écrit aux participants.  La sanction par contrat de la participation attendue d’eux est demandée aux participants afin de pouvoir contribuer à faciliter la mise en place du processus d’entraide.

 

  1. À propos de la pause-café

Chaque séance de travail de groupe est entrecoupée d’une pause-café de 20 minutes. Cette pause constitue en fait beaucoup plus qu’un moment de répit. Elle est une occasion de contact informel entre les participants. En ce sens, la pause-café représente une composante importante du processus. C’est l’occasion de consolider certains liens, de se rencontrer et de se rappeler des anecdotes amusantes. La pause est un privilège pour développer la « culture » du groupe.

 

  1. PREMIÈRE SÉRIE DE RENCONTRES

Cette première série de rencontre concerne principalement la composante affective du processus : partage des émotions, expériences, difficultés, succès, interprétations des situations conflictuelles et des tensions négatives dans la relation etc.

Pendant cette première série de rencontre et en première partie, l’objectif visé est de favoriser les manifestations d’aide mutuelle entre les participants. Notre rôle, en tant qu’animateur, est de donner aux participants l’occasion de travailler ensemble sur les difficultés qu’ils rencontrent dans leur milieu.

La deuxième partie de ces rencontres touche le volet cognitif. Par les informations échangées, les participants sont amenés à interroger les interprétations des problèmes rencontrés dans le milieu. Pour ce faire, chaque participant témoigne sommairement de ses réflexions du groupe. Cette démarche permet aux participants de vérifier leur aisance à s’exprimer en groupe et, surtout, leur permet de percevoir les similitudes entre les expériences diverses qui sont relatées.

Cet exercice débouche sur la prescription de l’observation systémique, au cours de la semaine suivante, de comportements qui font problème dans les relations.

 

  1. Deuxième série de rencontres

Le travail cognitif se poursuit tout en étant complété par une sensibilisation au processus générique de solutions de problèmes (observation, analyse, élaboration, planification, réalisation, évaluation) et par une application du processus.  Les exercices d’application des solutions imaginées permettent d’aborder la composante comportementale du processus. Même si la réalisation de l’action est individuelle, l’analyse des comportement observés, l’élaboration des stratégies d’action, leur clarification et leur évaluation se font en groupe.

Cette démarche favorise l’émergence de la complicité et de la solidarité entre les participants.

 

 

  1. DERNIÈRE RENCONTRE

La phase finale est très importante en intervention.

C’est le moment pendant lequel nous identifions et relançons les compétences nouvelles, où le processus d’apprentissage de la résolution des problèmes est activement confirmé et renforcé.

Pour faciliter la séparation, la dernière rencontre est structurée différemment des autres. D’abord, les participants reçoivent la consigne de ne pas parler des autres, devant se limiter à parler d’eux-mêmes.

Pendant cette première partie, ils sont invités à faire un retour sur leur démarche dans le groupe et à formuler une évaluation du programme.

La seconde partie, plus informelle, prend la forme d’une fête en hommage à la ténacité et au courage des participants. Ce rituel de séparation facilite l’expression des émotions. Cette étape permet de consolider la détermination des participants et à poursuivre les changements amorcés.

 

Pierre Eddy Constant Ph. D. 

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